Faire du jardinage implique parfois une consommation importante d’eau. Cette activité reste et demeure l’un des principaux moyens utilisés pour prendre soin d’une plante et lui assurer un bon rendement. Toutefois, vous pouvez utiliser la technique de la permaculture pour cultiver sans eau ou presque. Découvrez-en plus sur cette méthode dans la suite de cet article.
Que faut-il retenir sur la permaculture dans le jardin ?
Inventée dans les années 70 en Australie par David Holmgren et Bill Molisson, la permaculture est une science qui s’applique à l’écosystème humain. Elle est accessible à tous et peut être appliquée à l’énergie, l’habitat, aux relations sociales et aux transports. En dehors de ces différents domaines, on peut également appliquer ce concept dans le jardinage. Elle peut donc être mise en œuvre aussi bien à l’échelle d’un potager que d’une ferme. C’est une méthode pratique qui vous permet de réduire la consommation en eau de votre potager.
Par ailleurs, il est possible de réduire par la même occasion la consommation en eau de votre bâtiment. Si vous remarquez une consommation excessive en eau de votre logement, vous trouverez dans cet article des conseils pour économiser l’eau à la maison.
À quoi sert un jardin permaculture ?
Le jardin permaculture a pour principal objectif de s’inspirer des faits de la nature afin de créer un écosystème comestible. Plus précisément, cette technique permet de se servir des forces de la nature pour établir un équilibre qui ne requiert que très peu d’implication humaine ; le but étant de générer de l’abondance, aussi bien pour les humains que pour les micro-organismes du sol, les insectes, les vers etc.
Comment identifier l’espace idéal à la permaculture dans un jardin ?
Pour faire de la permaculture dans votre jardin, vous devez d’abord trouver l’espace qui s’y prête le mieux. Pour cela, commencez par observer le terrain et identifier les zones ombragées, exposées au soleil ou au vent. Ensuite, il faut penser au « design » : quoi placer et où placer ? Le but de cette première phase est de mettre les éléments qui ont besoin de plus de soin très proches des habitations. Pour finir, vous devez prévoir un espace dit « sauvage » qu’il faut laisser à la nature afin qu’elle reprenne ses droits. Cette zone peut servir de « zone témoins » pour vous informer sur le comportement de la nature sur les zones où vous n’appliquez pas la permaculture.